jeudi 15 août 2013

Dites les amis...

Je serais curieuse de savoir qui sont les internautes qui regardent 23 pages de ce blog un 15 août ?
Alors pourquoi pas un commentaire ?
Cela me permettrait d'identifier les farfelus qui sont là par ce si beau soleil...
Quoi ? Moi aussi je suis là ?
Hé hé...
Pendant que le reste de la maison est parti au centre aquatique de Neuilly, je savoure cette demi-journée de silence, agrémentée de la Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara, avec la sublime voix de René Jacobs.
Et je fais quoi ? Je lis mon blog préféré : les Pensées by Caro... en me penchant tout particulièrement sur les pages consacrées à la méthode Zermati... Que les curieuses googlisent...
J'y retourne.


C'est Carole qui signe, avec l'ordi de Chris...

Gâteau de pain perdu

De passage à la maison de Courcelles pour y récupérer la petite fille de la maison après sa semaine de colo, j'y ai fait une découverte culinaire : le gâteau de pain perdu.

Et je me suis empressée de le tester !

Ingrédients :

Environ 200 g de pain rassis
3 oeufs
125 g de sucre
1/2 + 1/4 de l de lait
25 cl de crème fraîche liquide

On coupe le pain en cubes et on le fait tremper dans 1/2 l de lait.
Pendant ce temps, on mélange les oeufs, le sucre, la crème et le quart de litre de lait.
On mélange cet appareil délicatement avec le pain imbibé et on met le tout dans un moule à manqué (ou un moule à cake mais ce n'est pas l'option que j'ai choisie aujourd'hui)
Et zou au four pour 40 mn voire un peu plus.

Je précise que j'ai ajouté à cette recette de base de l'arôme de mandarine et des noix. En milieu de cuisson, j'ai saupoudré de sucre puis j'ai mis sur grill pour faire caraméliser en surface.

Résultat : très bon ! C'est ce que j'appellerais un gâteau de ménage. Très simple à faire, avec des ingrédients du quotidien... Le goût obtenu ne ressemble à rien de connu : le pain trempé apporte une saveur particulière, très moelleuse. J'ai lu qu'on pouvait ajouter des pommes, par exemple, mais je pense que ça doit être pas mal avec des abricots moelleux. On peut aussi aromatiser à la fleur d'oranger ou, pourquoi pas, au rhum...

La recette vient de . Merci Marmiton...

Pas de photo de ce plat, pas forcément très esthétique... En voici une autre, évocatrice des bons moments de cet été...  et des petites folies gustatives familiales...

dimanche 14 juillet 2013

Carnet de voyage 9

Nous quittons Belleville après midi et les allergies se calment aussi sec !! Nous avons 20 km à faire, peu d'écluses et un temps très agréable : chaud avec un petit vent frais. Cette dernière portion de canal est presque sauvage. On se croirait en rivière...  
Le bateau a 1m25 de tirant d'eau. Normalement les canaux sont au gabarit Freyssinet, permettant la circulation des péniches de commerce. Nous passons donc à l'aise, mais il faut éviter les bords et contourner les éventuels branchages qui pourraient bloquer l'élice et nous mettre en panne. On avance donc toujours bien au milieu, en ayant pour repère la baume du fanion de la proue. Le bateau a une très grosse inertie et il faut toujours bien anticiper ses mouvements quand on barre, en tenant compte de la vitesse, du vent et de l'âge du capitaine. 
Et il y a les ponts, parfois hauts, plus souvent très bas. Nous avons 3,45 m de tirant d'air. Quand on arrive sous un pont bas, il faut prendre garde à baisser la tête si on est en train de barrer, ralentir et voir si on passe. Si on ne passe pas, il faut s'arrêter, abaisser la capote, voire carrément démâter. Nous n'avons pas eu besoin de le faire cette année, contrairement à l'an dernier, à l'entrée du canal de Bourgogne. Le tout en continuant à barrer, bien entendu ! 
Nous arrivons vers 16 heures au port de Saint-Satur. La Loire est à côté, la baignade nous attend !! Une belle eau très courante... Dangereuse aussi. Jean-Louis et Chris accompagnent Diane qui est ravie. 



Dîner dans un restaurant tout proche : cher, portions insuffisantes façon nouvelle cuisine. Décevant. Mais vrai bon point : la friture de Loire bien servie, tout de même. 
C'est notre dernière soirée sur le bateau. Demain, nous partons vers Lussac !

Carnet de voyage 8

Toujours à Belleville sur Loire. Gros bémol : nous sommes à côté de la centrale nucléaire. Pas de nuisances particulières mais je n'aime trop l'idée...
Deuxième bémol, les allergies aux pollens sont particulièrement virulentes depuis que nous sommes arrivés. Est-ce à cause du champ de céréales juste en face ? Possible... 
Comme les voitures sont là, nous partons visiter le musée Colette à Saint Sauveur en Puysaie. Que dire ? Ce musée est installé dans le château. C'est une évocation poétique de Colette, avec très peu de documents et objets originaux, dans un très grand espace... On y voit aussi cet été une exposition sur Colette de Jouvenel dite Bel-Gazou. Rien de passionnant, l'esprit de Colette est absent de ce lieu. Il rôde plutôt aux alentours de sa maison d'enfance, située à quelques centaines de mètres. Cette maison, rachetée il y a peu par une association, devrait un jour être ouverte au public. On attend et on espère. 


Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons au château de Guédelon. C'est un chantier de construction de château fort, avec les méthodes du XIIIe siècle. Le chantier, commencé depuis treize ans, est bien avancé et les échanges de connaissances entre archéologues et ouvriers sont fructueux. Nous assistons aussi, dans la forêt autour du château, à un petit spectacle entre magie et alchimie (association Bleu Nuage) très bluffant. 
Retour au bateau, la journée fut bien remplie, nous nous couchons tôt !

jeudi 11 juillet 2013

Carnet de voyage 7

Matinée cool. On a tellement bien avancé depuis qu'on est partis qu'on peut prendre notre temps maintenant. 
Je prend mon petit dej à l'intérieur du bateau car il fait plus frais aujourd'hui et il y a du vent. Café en poudre, lait frais, tartines beurrées et confiture, le dernier Avantages (lecture totalement futile ça détend)... 
Pour le déjeuner, paté de tête et saucisses maison du boucher de Briare, taboulé préparé par mes soins, fromage de chèvre de Lussac, abricots et pêches. 
C'est Mijo qui cuisine le plus sur le bateau. On a un petit frigo dans la cuisine qui ne peut fonctionner que si on a du courant. Aux escales, c'est fréquent mais pas systématique. Si on n'a pas de courant, on s'en passe : les batteries du bateau ne permettent pas d'utiliser la lumière. On a un groupe électrogène si besoin. Et pour conserver le frais, il y a un autre petit frigo à gaz sur le pont arrière. C'est très bien organisé, si on prend soin de veiller à tout. Et Mijo fait des miracles en cuisine ! Ce soir elle va faire un tian de légumes et moi une tarte aux pêches ! Parce qu'on a aussi un four !
Er voilà !!!!

Aujourd'hui donc nous avons quitté Briare en prenant le pont canal, merveille architecturale... Nous naviguons sur le canal latéral à la Loire et faisons escale à Belleville sur Loire. Le rythme est toujours très doux. Vitesse maxi : 8 km/h...


Nous ne mangerons pas le tian ce soir : il faut trop de temps pour le cuire ! Ce sera pour demain ! 
Mais la tarte était très bonne !!! J'en profite pour donner la recette : 
Faire fondre 125 g de beurre à la casserole, ajouter du sucre puis hors du feu ajouter 250 g de farine. Étaler la pâte avec les doigts dans le moule à tarte fariné. Disposer des quartiers de pêche, saupoudrer de sucre, d'amandes pilées et de cannelle et zou au four !! Miam !

mercredi 10 juillet 2013

Carnet de voyage 6


Escale a Briare. Réputé pour ses émaux, Briare est une petite ville très tranquille. 
Ce matin, comme Jean-Louis et Chris étaient partis aux aurores prendre le train pour Montargis et récupérer les voitures, Diane et moi sommes allées direct en ville prendre le petit déjeuner en terrasse : café crème et tartines beurrées pour moi, jus d'orange et pain au chocolat pour elle. Nous avons ensuite fait quelques courses pour le déjeuner. 
Comme il fait très chaud, on se sent un peu acafouis. Chris fait une sieste et emmène ensuite Diane à la piscine. J'en profite pour retourner en ville. L'église (pas géniale) m'ouvre ses portes et je m'y pose une heure, au frais, pour lire les dernières actualités Facebook et un article sur l'incendie catastrophique de l'hôtel Lambert. 
Soirée au resto le petit Saint Trop, très sympa, avec de très bonnes glaces !

mardi 9 juillet 2013

Carnet de voyage 5

Pour ce cinquième jour de navigation, nous visons Briare. Nous passons aux 7 écluses, construites sous Henri IV et désaffectées à la fin du 19e siècle. Elles ont été remplacées par six belles écluses qui nous permettent de rejoindre le bief de partage entre les eaux de la Seine et celles de la Loire. Jusqu'à présent, nous étions montants. Maintenant nous sommes descendants...  Descendre les écluses est beaucoup plus facile que de les monter ! Nous en passons 26 dans la journée ! A chaque fois, il faut amarrer le bateau pour qu'il bouge le moins possible. C'est une manœuvre délicate qui peut s'avérer dangereuse si on ne respecte pas scrupuleusement des règles de base. 
On arrive sans encombres à Briare. Le port est sympa. A la capitainerie il y a des douches et un jardin où on peut cueillir des herbes aromatiques : thym, romarin, basilic, menthe, citronnelle, fenouil...
On dine sur le pont de pâtes et de salade de tomates. Demain on ne bouge pas. 


lundi 8 juillet 2013

Carnet de voyage 4

Il fait toujours très chaud. Nous quittons Montargis après une matinée tranquille. Petit déjeuner sur le pont arrière au frais, avec un grand café et de la brioche. J'en profite pour lire le dernier numéro de Causette. Comme on a l'électricité, Diane mange ses céréales devant Azur et Asmar. 
A 14 heures nous repartons, cette fois sur le canal de Briare. C'est très beau, très vert...
Nous naviguons jusqu'à Chatillon Coligny. C'est un charmant village, un peu en déshérence. De belles maisons bordent les rives  du canal. Nous dinons au café du Centre. Notre emplacement est ombragé et les cabines se rafraichissent à la nuit tombée... Nous évitons les moustiques en ouvrant les écoutilles une fois les lumières éteintes. 

Carnet de voyage 3

Troisième jour de navigation, après une nuit douce et fraîche. Même si les cabines sont étouffantes de chaleur en journée, le soir venu la fraîcheur se glisse délicieusement par les écoutilles ouvertes et il fait bon dormir caressé par la douceur de l'air. 
Quand on navigue, on ne peut jamais être sûr de l'étape du soir. C'est fonction des écluses, fort nombreuses, et du nombre de bateaux qui attendent. Aujourd'hui on est dimanche, les péniches de commerce sont en repos, il n'y a personne ni en amont ni en aval, sauf une belle péniche de plaisance et nous. Nous avançons de conserve tout le long du trajet et accostons aux mêmes endroits. 
Nous sommes toujours sur le canal du Loing et croisons le canal d'Orléans désaffecté depuis des lustres. Le canal du Loing a été creusé en 1723. Il est ponctué de superbes platanes : on se croirait sur le canal du Midi. 
Il fait très chaud, les écluses sont des étuves. J'aime cette légère inquiétude à chacune d'elles : couloir étroit, eau bouillonnante, bateau qu'il faut tenir :
il faut éviter que la coque cogne contre les murs de l'écluse en positionnant les défenses (gros ballons en caoutchouc) au bon endroit. 
Nous arrivons dans la soirée à Montargis.  Le port est agréable, la ville se cache derrière des bâtiments industriels sans intérêt. Il y a de l'eau et de l'électricité. J'en profite pour brancher le tuyau d'arrosage et me mouiller d'eau fraîche. 
Demain nous reprenons la route vers les 7 écluses. 

dimanche 7 juillet 2013

Carnet de voyage 2

Deuxième jour de navigation jusqu'à Nemours où nous arrivons en milieu d'après midi. Le canal du Loing est toujours aussi agréable. 
Diane s'ennuie et une balade en ville lui change les idées. On en profite pour acheter des livres, des revues et on fait une pause flipper au troquet du coin. 
Au retour sur le bateau, Mijo nous a préparé du canard avec des courgettes poêlées. Avec un verre de rosé on n'a plus besoin de rien...
Poussés par la curiosité, nous sortons ensuite boire un verre au bar de l'Ecluse, Jean-Louis, Diane et moi. Et c'était la bonne idée ! Un guitariste s'installe en terrasse et chante Ferrat, Félix Leclerc... Diane, bercée, s'endort presque dans mes bras...

samedi 6 juillet 2013

Carnet de voyage 1

Les vacances commencent !
Le bateau : notre vedette hollandaise, le Kheops
Les passagers : Mijo, Jean-Louis, Chris, Diane et moi. 
L'objectif : rejoindre depuis le port aux Cerises à Draveil le chantier naval de Nevers pour le carénage (nettoyage, reparations et remise en peinture de la coque).
Après une dernière nuit au port jeudi 4, Jean-Louis démarre le moteur pour notre premier jour de navigation. Le bruit du moteur qu'on lance, les odeurs de fuel me procurent toujours un frisson d'excitation et de joie. Les jours et les nuits sur ce bateau constitueront pour plus tard des réserves de bonheur inépuisables. 
Chris de son côté emmène notre voiture à Montargis pour que nous puissions la récupérer facilement plus tard. Nous envisageons de rejoindre Saint-Mammès dans la soirée. 
Il fait un temps splendide. La Seine est majestueuse. Nous longeons ses rives ponctuées de maisons de rêve. Jean-Louis : Carole, tu devrais l'acheter celle-là ! - Non ! Elle est trop grande ! - Ça n'est JAMAIS trop grand !
Nous récupérons Chris sur le quai de la Reine Blanche devant la médiathèque et continuons notre route sans encombres jusqu'à Saint-Mammès en avançant a 9/10 km/h. C'est la vitesse idéale pour se sentir un peu à l'écart de tout. 
Nous finissons la journée avec un bon dîner au frais sur le pont arrière et la nuit sera douce. 

dimanche 26 mai 2013

Aiguillettes de poulet aux cinq parfums

Ma mission de tous les jours ? Préparer un dîner en moins d'une heure pour toute la famille... Pas toujours simple, parce qu'on n'a pas forcément dans le frigo et le placard les ingrédients qui vont bien, parce qu'on est en panne d'envie, parce que la petite fille de la maison nous rappelle (au cas où on l'aurait oublié) qu'elle n'aime pas la viande, la salade, les tomates et j'en passe...
BREF !
Ce soir, je rentre du taff à 18h45. On est samedi. Le chéri n'a rien envisagé de précis pour le repas. Que faire, alors que le frigo va bientôt faire de l'écho et qu'on a deux misérables escalopes de poulet bientôt périmées qui me regardent avec les yeux du chat de Shreck ?
Je sais.
J'ai rangé l'autre jour mon étagère à épices et j'ai redécouvert un pot de Cinq parfums acheté sans but précis et resté jusqu'à aujourd'hui inutilisé. C'est son jour ! Je vais tester les aiguillettes de poulet aux cinq parfums, accompagnées de riz, en m'inspirant de la recette trouvée ici...

Temps de préparation : 10 min maxi
Temps de marinade : 30 min
Temps de cuisson : 10 min maxi

Ingrédients :

150 g d'escalopes de poulet par personne
1 càs d'huile (pas de l'hule d'olive)
2 càs de sauce soja salée
1 càs d'épices cinq parfums (on les trouve chez les vendeurs d'épices sur les marchés ainsi que dans les boutiques orientales : pour moi, le marché de Joinville et la boutique "Produits orientaux" du 175-177 avenue de Flandre dans le 19e arrondissement)
1 càs de sucre en poudre
1 petit oignon ou une échalote émincés
du poivre
et pas de sel !!!

Il faut couper les escalopes en aiguillettes et les mélanger dans un saladier avec tous les ingrédients ci-dessus, dans l'ordre où ils sont listés. Ensuite, laissez mariner 30 min au frais ou pas. Pendant ce cas, lancez la cuisson du riz, qui va accompagner votre plat. Une fois le riz ok (votre rice cooker a fait clac), mettez votre mélange dans un wok ou une poêle et faites cuire à feu moyen pendant... le temps qu'il faut. Je dirais environ 10 minutes...
Servez, accompagné de sauce soja... sinon ça peut sembler un peu sec. On peut imaginer saupoudrer de graines de sésame ou de ciboulette fraîche...

Précision : je disais tout à l'heure que la petite fille ne mangeait pas de viande : elle a adoré le riz assaisonné à la sauce soja, bien sûr, et n'a pas voulu goûter le poulet...

mardi 21 mai 2013

Saucisse de Montbéliard aux lentilles


Vous allez me dire : on est en mai, ce n'est pas un plat de saison ! Eh bien tant pis. Je ne cherche plus à résister face à ce temps d'automne... et je me tourne à nouveau vers les plats roboratifs de début d'hiver.
Vous allez aussi me dire : la photo n'a rien à voir ! Je sais. Mais un plat de saucisse aux lentilles, tout le monde connaît et je trouve que ce n'est pas très glamour, en photo, justement... Vous voyez ce que je veux dire ? Alors j'ai préféré mettre autre chose...

Bref.
La saucisse aux lentilles, donc.
La recette de base, je l'ai trouvée .



Ingrédients :

500 g de lentilles (ah ah)
des lardons plutôt fumés
4 saucisses de Montbéliard
2 belles carottes
1 oignon
2 clous de girofle
thym, laurier
du vin blanc
1 cuillère de moutarde en grains à l'ancienne (facultatif, j'ai oublié d'en mettre...) en fin de cuisson

Temps de préparation : 20 mn
Temps de cuisson : 45 mn à peu près

Eplucher les carottes et les couper en rondelles
Eplucher l'oignon et l'émincer

Dans une cocotte en fonte, faire dorer dans cet ordre les lardons, l'oignon, les carottes.
Déglacer au vin blanc.
Ajouter le thym, le laurier, les clous de girofle puis les lentilles, après les avoir rincées, et enfin les saucisses.
Couvrir d'eau froide. Important qu'elle soit froide pour que la cuisson des lentilles se passe bien, qu'elles deviennent tendres. Et surtout pas de sel pendant la cuisson.

Et vous verrez, même en mai, on apprécie...


mercredi 17 avril 2013

Makis faciles

On aime manger japonais. On commande souvent chez Sushi Sake. Mais comme ça faisait longtemps que j'avais envie de me lancer dans la confection des makis, l'occasion m'en a été donnée par mon anniversaire : quatre invités surprise (merci chéri), envie de légèreté et de rapidité de fabrication.
J'ai donc cherché la bonne recette pour préparer les makis. La voici. En fait c'est pas si rapide, mais on peut s'y prendre en plusieurs étapes, ce qui simplifie les choses.

Ingrédients (pour 6 à 8 personnes mais on n'a pas mangé que ça, loin de là : j'avais prévu une belle salade d'endives pour accompagner)

500 g de riz à sushis
800 ml d'eau ou bien, si on utilise un rice-cooker, mettre de l'eau à ras du riz, puis ajouter l'équivalent de la hauteur de la phalange de l'index au-dessus du riz (suis-je claire ?)
73 g de vinaigre de riz (j'en ai mis un peu plus après avoir goûté)
53 g de sucre
6 g de sel

La préparation du riz. Il faut le laver très soigneusement jusqu'à ce que l'eau soit claire. Ca prend au moins cinq bonnes minutes. C'est indispensable ! Ensuite on peut le mettre à cuire.
Comme le Rice-cooker conserve au chaud, vous pouvez oublier le riz pour préparer le mélange vinaigre sucre et sel. Vous le faites chauffer à la casserole pour le dissoudre.
Quand votre riz est cuit, étalez-le dans un grand plat pour le faire tiédir. Versez le mélange vinaigré dessus en deux fois et mélangez délicatement en évitant de transformer le riz en bouillie. Attendez que ça refroidisse complètement.
Vous pouvez en profiter pour préparer le matériel pour la fabrication des makis :
des nattes en bambou (si vous vous y mettez à plusieurs)
des feuilles de nori (les feuilles d'algues noires qui enrobent les makis)
du saumon cru et fumé, du thon, de l'avocat... en lamelles de 5 mm environ
du concombre
de l'avocat
du fromage à tartiner
du wasabi
de la coriandre...
un bol d'eau pour se mouiller les doigts sinon ça colle trop

Et en route pour la fabrication ! Il y a apparemment plusieurs méthodes. Il faut de toute façon poser la feuille de nori côté lisse contre la natte. Mettre une couche de riz pas trop épaisse sur la dite feuille en laissant une bande sans riz tout en haut : elle servira à coller le rouleau. Ensuite il faut mettre une bande de thon/saumon/avocat et rouler le tout. Allez voir les tutoriels qu'on trouve facilement sur youtube, sinon je vais me perdre dans des explications oiseuses...
Une fois les rouleaux faits, les mettre au frais. Les couper avec un couteau mouillé au dernier moment, c'est meilleur...
Les invités se sont régalés, moi aussi !

Sur la photo, vous voyez des California rolls, faits avec des amis l'an dernier. Je n'ai pas recommencé l'expérience, mais ce sera pour la prochaine fois, je pense.


mercredi 10 avril 2013

Cupcakes : à la recherche de la meilleure recette

Cela fait un moment déjà que je teste des recettes de cupcakes sans parvenir au goût et à la texture qui me conviennent. Nouvel essai. Si c'est satisfaisant, je mettrai la recette. Sinon je continuerai mes tentatives...
30 mn plus tard... Eh bien oui c'est pas mal du tout !
Je vais donc vous donner la recette, trouvée dans les tendances gourmandes sur Marmiton.

Temps de préparation : 15 mn
Temps de cuisson : 15 mn
Ingrédients dans l'ordre où je les ai mélangés :
2 gros œufs
120 g de sucre
100 g de beurre fondu
3 càs de lait
140 g de farine
1/2 sachet de levure chimique
1 càc d'extrait de vanille
J'ai fait une douzaine de cupcakes. Ils ont gonflé mais pas débordé. Sur la photo on les voit avant cuisson.
Résultat très tendre et aéré. J'avais ajouté des pralines roses et c'est très bon !
Diane aura donc des goûters maison pour finir la semaine !

Et si je compare avec ma recette à la crème de marrons, j'ai mis un peu plus de farine et un peu moins de beurre et c'est très bien comme ça !
Bon appétit !

dimanche 10 février 2013

Un dîner (presque) parfait

Il est temps de relancer l'activité de ce blog ! Plein d'idées dans les tiroirs, une petite modernisation de la maquette et voilà on peut (re)commencer !
Evidemment, le premier post est consacré aux essais culinaires... Voici le menu du dîner d'hier. Une journée entière en cuisine, avec quelques courses en milieu de journée et une petite fille près de moi, coopérative au possible !
Tous les plats de ce menu peuvent être préparés la veille
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup...


Au menu :

Verrine apéritive


Temps de préparation : 45 mn, avec l'aide d'une petite fille pour couper les crevettes...
Ingrédients pour 6 verrines moyennes :

- 300 g de crevettes roses cuites (plus 1 par personne pour la décoration)
- 2 avocats
- 1 mangue
- 1 citron vert
- 1 oignon nouveau (ou un peu d'oignon pas nouveau)
- 2 cuillerées à soupe d'huile d'olive
- quelques tours du moulin à poivre
- 6 gouttes de tabasco
- fleur de sel de Guérande (ou du sel tout simplement)
- 4 brins d'aneth (plus quelques uns pour la décoration) : pas indispensable

Préparez un grand saladier.
Ouvrez les avocats, retirez le noyau, prélevez la chair en petits cubes, mettez-la dans le saladier et arrosez-la de la moitié du jus de citron vert.
Épluchez la mangue. Coupez-la en petits dés et mettez-la à son tour dans le saladier. Mélangez un peu, délicatement.
Décortiquez les crevettes. Coupez-les en tronçons pas trop gros. Versez-les dans le saladier et mélangez à nouveau. 
Versez le reste du jus de citron vert.
Hachez fin l'oignon et versez-le sur la préparation. 
Ajoutez l'huile d'olive, les gouttes de Tabasco, le poivre, le sel
Mélangez. 
Mettez au frais pour trois heures.

A l'heure de l'apéritif, mettez la préparation dans des verrines moyennes et servez accompagné d'un Sauternes bien frais.


Blanquette de la mer, accompagnée d'une fondue de poireaux


Temps de préparation : deux heures, avec des moules déjà nettoyées ! Mais je ne suis pas une rapide non plus.
Ingrédients pour 6 personnes :

- 600 g de lotte (darnes, mais elles sont très grosses)
- 350 g de saumon (escalopes pas trop fines)
- 1,5 kg de moules (crues, avec les coquilles)
- 6 noix de Saint-Jacques (sans les coquilles !)
- 1 carotte
- 1 oignon
- 1 échalote
- 25 cl de vin blanc sec pour la cuisine
- 1 càs de fumet de poisson
- 1 pincée de safran en filaments
- 1 jaune d'oeuf
- le jus d'un citron
- 15 cl de crème fraîche 
- 40 g de beurre
- 20 g de farine
- 1 bouquet garni (laurier, thym)
- sel, poivre

Coupez les poissons en gros dés
Si les moules sont fraîches, il vous faudra les gratter. Si vous les achetez sous vide, vous gagnez au moins 30 mn sur le timing, ce qui n'est pas négligeable... Bref, une fois grattées, brassez-les plusieurs fois dans l'eau froide, égouttez-les.
Pelez la carotte, l'oignon et l'échalote. Emincez-les au couteau (j'ai coupé la carotte en julienne) et mettez-les dans un faitout avec le bouquet garni et les moules. Versez le vin blanc, couvrez et mettez sur feu moyen à fort environ 10 mn en remuant de temps en temps. Toutes les moules doivent être ouvertes.
Egouttez les moules. 
Filtrez le jus de cuisson. Reversez-le dans le faitout, ajoutez le fumet et portez à ébullition deux ou trois minutes pour que le jus se concentre.
Décoquillez les moules et réservez-les.
Dans une poêle, faites cuire les dés de poisson à feu doux 5 mn avec 20 g de beurre.
Dans une sauteuse à bords hauts ou dans une grande casserole, faites fondre 20 g de beurre, jetez-y la farine et remuez vivement pour faire un roux. Versez le fumet petit à petit et remuez sur feu doux pour obtenir une sauce lisse un peu épaisse. Ajoutez sel; poivre et safran.
Dans un bol, battez la crème, le jaune d'oeuf et le jus de citron. Ajoutez-les dans la sauteuse, puis déposez délicatement les morceaux de poissons, les Saint-Jacques et les moules. Laissez réchauffer à feu doux 5 mn.
Rectifiez l'assaisonnement si nécessaire (je n'ai rien ajouté !).

Cette recette peut être faite à l'avance. Elle se réchauffe très facilement, sur feu très doux et sur une plaque de cuisson. Il faut éviter de faire bouillir le mélange.

Source :
Magazine Cuisine et Vins de France. Je n'ai pas les références exactes. Merci à belle-maman qui nous a fait goûter cette recette dont je gardais un souvenir gourmand... 

Pour la fondue de poireaux, je ne la mets pas ici, elle est facile à trouver sur le net. Le truc, c'est d'ajouter de la moutarde au mélange...

Vin : Crozes-Ermitage blanc


Tarte au citron meringuée


Vous avez déjà vu ici la recette de la tarte à la rhubarbe meringuée. Voici donc la recette historique, celle que certains petits restaurants parisiens nous proposent, dans des versions plus ou moins heureuses, celle que l'on n'ose pas faire à la maison, parce qu'elle semble compliquée, mais en fait, non,  pas tant que ça...
Pour en découvrir deux versions très différentes et tout aussi succulentes, allez donc rue des Rosiers, ici et

La tarte au citron du Loir dans la Théière
 © Alison Harris - Parigramme

Temps de préparation : 3 heures ? Allez, maxi...
Ingrédients pour une tarte de taille normale (mon moule fait 23 cm de diamètre) : 

Pâte sablée :

- 240 g de farine
- 150 g de beurre de bonne qualité, mou
- 90 g de sucre
- 30 g de poudre d'amande (pour la conserver plus longtemps, je la range au congélateur)
- 1 sachet de sucre vanillé
- 1 jaune d'oeuf (gardez le blanc !)
- 1 pincée de sel

Dans le bol du robot (Magimix pour moi) mettez la farine, le sucre, le sucre vanillé et le sel.
Ajoutez le beurre coupé en dés et mélangez jusqu'à l'obtention d'un mélange sablé.
Ajoutez le jaune d'œuf et la poudre d'amande et battez jusqu'à l'obtention d'une pâte qui se détache des parois du bol, et qui soit non collante. (Ca, j'ai pas réussi. Non collante, oui. Mais carrément sablée aussi...)
Laissez reposer. Étalez la pâte avec le rouleau (ben, heu... comment dire ? Etaler du aggloméré avec un rouleau ??? Donc je l'ai étalée avec mes petits doigts dans le moule, dans lequel j'avais mis un disque de papier cuisson.
Piquez le fond de pâte à la fourchette.
Couvrez d’une feuille de papier cuisson et remplissez de légumes secs (ou de tout autre chose, cailloux par exemple...) et mettez au four 20 min à 180°C, puis retirez les légumes secs et la feuille et poursuivez la cuisson 10 minutes. Sortez la tarte du four et réservez.

Crème au citron : 

- 100 ml de jus de citron (un citron suffit)
- 300 ml d’eau
- 4 jaunes d’oeuf  (gardez les blancs !)
- 150 g de sucre
- 4 c a soupe rases de maïzena
- 30 g de beurre

Dans une casserole mettez l’eau et le jus de citron. Faites tiédir.
Versez la maïzena dans un bol et ajoutez un peu du mélange tiède eau-citron pour qu'elle s'hydrate sans faire de grumeaux. Remuez bien !
Versez ce mélange dans la casserole et faites épaissir sur feu doux, juste un peu, en surveillant et en mélangeant doucement. Une fois le mélange épaissi, coupez le feu et réservez.
Dans un saladier, fouettez le sucre et les jaunes d’oeuf puis ajoutez un peu du mélange eau-citron-maizena tiédi. Mélangez.
Remettez le mélange ensuite dans la casserole, et recuisez sur feu doux tout en remuant avec une cuillère en bois, jusqu’à obtenir une belle crème onctueuse.
Retirez la crème du feu et introduisez le beurre en petits morceaux.
Laissez refroidir juste un peu, et remplissez le fond de tarte.

Meringue à la française

- 5 blancs d'oeuf (ceux des jaunes utilisés plus haut dans la recette)
- 330 gr de sucre semoule (la règle, c'est 60 g de sucre pour 1 oeuf)
- 1 pincée de sel

Fouettez les blancs en neige ferme avec la pincée de sel.
Ajoutez le sucre par petites quantités tout en continuant de battre. et jusqu’à ce que les blancs d’oeuf deviennent brillants.
Décorez la tarte avec cette meringue selon votre goût. Pour que ce soit plus joli, vous pouvez verser le mélange dans un grand sac de congélation qui va faire office de poche à douille. Vous le percez à un angle et voilà.
Faites dorer la meringue au four, sur grill, préalablement préchauffé à 200 °. Attention, c'est l'affaire de quelques dizaines de secondes. Asseyez-vous devant le four et regardez attentivement porte semi-ouverte. Ce serait trop bête que la tarte soit brûlée...

Résultat : Le soir même, c'était bon, mais trop citronné à mon goût et surtout la crème au citron ne se tenait pas assez et la meringue n'était pas assez ferme non plus. Le lendemain en revanche, c'était bien mieux. Goût plus équilibré, crème qui se tient mieux. Mais la pâte était plus humectée qu'hier, ce que j'ai trouvé plutôt bien, en définitive. Bref, on peut donc faire cette tarte la veille.

Source :
http://www.amourdecuisine.fr/article-tarte-au-citron-meringuee-114713045.html

Bon dimanche, bien au chaud, avec Rover. C'est la tempête de neige, dehors...