dimanche 20 juillet 2008

Dîner entre amis

Quand je réussis un quasi sans-faute, c'est bon de faire de l'autocongratulation... Hier soir justement, j'étais plutôt contente de moi.


Au menu :
Verrines de melon à la noix de coco
Tomates farcies
Parfait chocolat café

C'est la recette des verrines que je vais vous proposer aujourd'hui car je l'ai réalisée à partir de celles que j'ai pu trouver sur le net et je l'ai un peu arrangée à ma façon...

J'ai donc mixé la chair d'un melon, j'y ai ajouté deux cuillères à café de Banyuls (mais ça marche aussi avec du Porto, du Sauternes, du Gewutztraminer...). J'ai versé cette préparation dans quatre verrines.

J'ai ensuite fait une chantilly... Oui oui mesdames, une VRAIE Chantilly. Un vrai défi pour moi car j'avais loupé mon coup la deuxième fois que je m'y étais risquée et depuis j'avais laissé tomber. Il faut donc une briquette de crème fleurette entière et un peu de sucre. J'ai mis la briquette au congélateur. J'y ai mis aussi le saladier dans lequel j'avais l'intention de faire la Chantilly. Parce qu'il faut impérativement que TOUT soit glacé. Ensuite, c'est une question de rapidité : un grand saladier avec une vingtaine de glaçons dans lequel on met le saladier gelé. On y verse les deux tiers de la crème fleurette, on met en route le batteur électrique et on prie fort pour que ça marche. J'ai eu du bol, ça a marché... A la fin, j'ai ajouté un peu de sucre, quand même. et de la poudre de noix de coco. C'était d'un goût divin... J'ai déposé délicatement la Chantilly sur le melon. Et c'est là qu'intervient le coup de main de la maitresse de maison : léger saupoudrage de poudre de noix de coco et de graines de pavot bleu...














C'était absolument délicieux... Je remercie le petit chat qui s'est invité sur la photo, déposé sur la table par la main innocente de la petite fille de la maison...

Au fait, vous avez vu la couleur du mur ? Vous en saurez plus un autre jour...

mardi 15 juillet 2008

14 juillet...

Alors que les mass-media (j'aime bien ce préfixe "mass" suranné mais si pertinent) nous saoulaient à l'envi à grands coups d'Ingrid, qui en attendant la canonisation recevait la légion d'honneur, certains impertinents relevaient un détail instructif :

notre bien-aimé guide suprème a offert la légion d'honneur au juge qui l'a libéré de la virago Cécilia.

Gloire à celle (le juge est une juge) qui a libéré et à celle qui a été libérée, le confort de l'ombre pour la première et la grâce de la lumière pour la seconde.

lundi 7 juillet 2008

Tout est bon dans le Mayennais !

Invités aux 60 ans de Marc, le mari de la cousine de Carole, nous avons passé un excellent week-end, à la frontière de la Mayenne et de la Sarthe.
J'avais noté en parcourant le livre d'Hervé Poulain Mes pop Cars que le coin avait hébergé la 3.0 CSL Calder et son équipe le temps des 24 heures 1975 et je me disais que si l'ambiance tombait je pourrais toujours essayer de retrouver le lieu exact.

En fait nous n'avons pas vu le temps passer et c'est à regret que nous avons libéré le gite si agréable et convivial de la Baudouinière et ensuite la fête d'anniversaire.

Car pour en arriver enfin au sujet : nous avons pu voir comment il est possible d'organiser un fête champêtre certes, mais très bien organisée avec énergie, savoir-faire et moyens de professionnels : un petit cochon entier sur un BBQ géant, des entrées et un dessert de haute tenue, un menu à faire se pâmer 60 convives !

Le tout entouré de bonne humeur autochtone et parisienne et sonorisé par une playlist qui ne sentait pas vraiment la cambrousse.

Ce fut dur de repartir, pas à cause d'excès mais parce qu'on y était bien, tout simplement.


vendredi 4 juillet 2008

Petite virée à Nantes

De temps en temps, je dois me rendre à Nantes pour raison professionnelle. En général, je passe dormir chez Bruno et Florence, je leur porte une bricole à partager avec eux et les enfants m'accueillent avec des dessins.
Je n'avais jusqu'à présent guère eu le temps de découvrir autre chose que la gare et quelques rues vues du taxi.

Cette fois-ci j'ai pris 2 jours et j'ai eu le temps de sortir sur l'ile, qui est en plein renouveau, passant d'une zone portuaire et industrielle à un quartier central assez haut de gamme "agrémenté" d'un horrible palais de justice, véritable métaphore de la machine à broyer l'individu.
J'y ai admiré très ironiquement les décorations lumineuses très "Matrix" qui en rajoutent une couche dans la parano.


Ce centre qui sent bon la bourgeoise provinciale peut en tout cas s'enorgueillir de la délirante et gigantesque Galerie des machines de Royal de luxe, célèbre troupe de théâtre de rue, qui ne fait pas dans la demi-mesure.


Leur installation dans de gigantesques hangars tout neufs est bien à la mesure de cette ville qui me donne un peu l'impression que des géants un peu négligents ont posé ça et là, autour de l'hypercentre (sic) les infrastructures pour que les hommes éventuellement s'en occupent ou les habitent un temps.

D'après les urbanistes locaux, il faudra des décennies pour que cette ville ressemble à une ville. Voilà au moins un coin où les choses ont changé et ne risquent pas de trop se figer !