dimanche 6 décembre 2009

Les Mamaoûts...

Mais c'est qui les Mamaoûts ? Les Mamaoûts, c'est mes copines virtuelles. Enfin, plus si virtuelles. Connues sur le net pendant que je me préparais tranquillement à la naissance de Diane en 2003, elles sont devenues petit à petit mes amies quotidiennes, avec lesquelles je parle de tout.
















Nous partageons nos angoisses, nos questions très cons, nos rires, nos larmes, nos colères, nos émerveillements devant les progrès de nos petits (et de nos hommes), nos histoires de sens de PQ dans le dévidoir, nos problèmes de fille...
Elles sont partout les Mamaoûts : en France évidemment, mais aussi au Québec, au Mexique, en Grèce, en Belgique, en Suisse, en Pologne... La bande des Parisiennes se voit souvent à notre QG du 15e, un resto japonais où l'on nous reçoit toujours avec bienveillance malgré nos éclats de rire bruyants, notre consommation exagérée de Kir et de Coca Zéro et nos nourrissons au sein (et oui...).
Pour Noël, nous organisons chaque année la ronde des Mamaoûts. Nous offrons en général par tirage au sort un cadeau à l'enfant de l'une d'entre nous. Cette année, nous avons décidé de NOUS offrir des cadeaux, pour changer un peu et parce que nos enfants seront sûrement très gâtés.
C'est Dodie qui s'est chargée de mon Noël (en avance, parce que nous avons dîné ensemble avant-hier) et elle y a mis tout son coeur : elle m'a offert ce que vous voyez en photo. Entièrement home made, il s'agit de délicieux sucres parfumés (citron vert, menthe, vanille, cannelle, lavande, orange), pour égayer et donner un goût de fête à mon café ! J'ai été très touchée par un tel cadeau, fait avec beaucoup d'attention... Merci ma Dodie...

Et merci à toutes mes Mamaoûts d'être là, depuis plus de cinq ans maintenant...

lundi 4 mai 2009

C'était un petit jardin...



Cela fait bien longtemps que je n'ai pas pris un moment pour poster ici... Il faut dire que le printemps avait bien commencé, avec soleil, douceur, oiseaux siffleurs et petites pousses têtues... Le soleil a été remplacé ces jours derniers par la pluie et le vent, mais il reviendra bientôt.

Ce printemps-là, je le vis différemment de tous mes autres printemps parisiens... Depuis que nous habitons ici, il y a en face de nos fenêtres une vilaine CPCU - centrale de chauffage urbain - (regardez nos photos de ville, vous ne pourrez pas la louper) qui disparaîtra bientôt de notre vue puisqu'elle va être détruite d'ici trois ans pour laisser la place à des immeubles d'habitation.

Bref, là n'est pas le sujet. Au pied de la dite CPCU, il y avait autrefois un parking, puis un terrain vague. Un beau jour, la mairie du XIXe a décidé de prêter ce terrain à des bénévoles pour qu'y soit aménagé un jardin. Et donc, depuis plus de cinq ans maintenant, il y a des passionnés qui viennent s'occuper de ce grand lopin de terre de 800 m², l'embellir de couleurs, de senteurs et de perspectives culinaires... J'ai tourné autour pendant deux-trois ans, freinée par le travail et la vie quotidienne, et cette année je me suis enfin lancée, inscrite à l'association qui chaperonne les bénévoles. Et j'ai reçu le sésame : la clé du jardin !!!

Que du bonheur... Ce jardin me fait le coup des "première fois" : et il y en a ! Première fois que je sème des radis, que je les mange, que je laboure avec une grelinette, que je sers de nursery pour semis de tomates, basilic, melon, que je fais des boutures de chèvrefeuille (ça marche !), que je plante une bouture de rosier... J'apprends peu à peu à jardiner, guidée par ceux qui savent, et je me régale...

Ceux qui savent et ceux qui apprennent (comme moi) sont tous des gens adorables, motivés toujours et efficaces souvent, qui aiment aussi partager un apéro dinatoire improvisé agrémenté des herbes du jardin et se réchauffer la nuit tombée autour d'un brasero...

Nous attendons tous les framboises, les fraises, les brugnons avec une certaine gourmandise sur les papilles... Nous savons qu'ils seront vite mangés mais qu'importe, c'est juste pour le plaisir de les voir mûrir et d'en croquer quelques-uns !

Il n'y a pas que des plantes dans ce jardin, il y a aussi une faune ! Nous avons eu la chance d'observer l'autre jour un bébé triton, de la famille des tritons palmés, et le voici en photo. Cette merveille de la nature mesurait 1,5 cm environ. Il vivra jusqu'à 12 ans si tout va bien pour lui...

Un jardin dans Paris et l'on oublie presque la province !
http://cpcublog.canalblog.com/

vendredi 20 mars 2009

Encore un tournage

Cette fois-ci c'est une série télé franchouille dont j'ai oublié le nom ("truc machin du palais" ?) qui va tourner en bas.

La production paie un type dans un camping car (le même modèle 80's que celui des dames du bois, la loupiote ne moins sur le tdb) dont le seul job est de remplacer les voitures qui libèrent une place de parking par des cônes, afin de réserver de la place pour mes camions de la prod'.
Vu le métrage déjà récupéré, ça va être une méga-prode ou alors c'est une histoire de semi-remorques. Réponse lundi et mardi.

Au fait, je n'ai toujours pas vu qui habite la caravane sur le quai d'en face. A suivre.

vendredi 27 février 2009

La vague bobo

Ca y est elle est là, enfin presque, elle aura mis 5 ans à faire les quelques centaines de mètres qui nous séparent de Stalingrad, quartier qui est rapidement devenu très fréquentable puis très fréquenté à la fin des années 90. C'est la vague bobo ou plus prosaïquement la reconnaissance officielle que le coin est un "bon" quartier.

Au pont de Crimée, où il n'y avait il y a à peine plus de 2 ans qu'un bâtiment ayant connu des fortunes divers et l'autre ayant été dévasté par le feu dans les années 80. Se sont ensuite établis une résidence d'étudiants, un hostel, un Holdiday Inn, puis 3 restaurants. De presque lugubre, le coin est devenu même trop animé car bon les anglo-saxons avinés passé minuit, bof...

Après la grande mode des XIème et XXème arrondissements dans les années 80 et 90, voici que le cinéma français s'intéresse au XIXème et spécialement à ce quartier. En fait c'est pas nouveau, ça fait près de 10 ans que je tombe sur des tournages sur les quais, mais en général pour les écoles de cinéma du quartier ou des films dont je n'ai pas entendu parler.

Mais maintenant le grand public de la cambrousse la plus reculée va connaître les quais du canal de l'Ourcq à Paris.

En regardant la bande-annonce de "Cyprien", je me suis rendu compte qu'au moins une scène se déroulait sur les quais du bassin. Je n'irai pas voir le film pour autant, mais c'est un début.

La consécration sera cet automne pour le blockbuster à la française "Micmacs à tire-larigot", dont j'ai photographié deux moments de tournage. Ca fait drôle de passer une semaine au milieu d'un film, surtout un Jeunet !






Chris

lundi 2 février 2009

lundi 26 janvier 2009

Skateboard diaries : je reste hors-la-loi




Clément m'ayant parlé du film Les seigneurs de Dogtown, j'ai ainsi redécouvert mes modèles de jeunesse, mes idoles qui n'étaient pas alors vraiment des personnages bien identifiés pour nous, je me souviens surtout de Stacy Peralta et de Tony Alva, dont Tristan a toujours une de ses célèbres planches de la fin des années 70, encore en vente aujourd'hui.
Maintenant, je sais d'où ils viennent : Dogtown, quartier de Venice, CA. Ils ont maintenant des visages, une histoire et surtout je les vois enfin leurs gestes se dérouler. Eh oui à cette époque-là, au fin fon de ma montagne, pas de presse étrangère (en tout cas c'était cher et nécessairement par abonnement) et évidemment pas de films, pas d'internet, juste quelques photos et pas mal d'imagination.
Déjà que le skateboard a occupé la majeure partie de mon temps libre entre 1977 et 1980, si j'avais connu la grâce des mouvements et le parcours des Z-Boys, je me demande ce que j'aurais fait une fois mon bac en poche...

Depuis cette époque, le skateboard a toujours été un problème urbain, même dans les petites villes de campagne, dans la mesure où les skaters partagent chaussée et trottoirs avec le reste de l'humanité.

La création de skateparks et la pose de rampes n'a pas complètement règlé les problèmes :
  • les adeptes des pratiques radicales sont toujours à la recherche de nouveaux territoires urbains, de nouveaux spots faits de murets, de rambardes, d'escaliers,
  • les adeptes plus roots comme moi ne peuvent pas s'empêcher de descendre les rues, les routes, pourvu que la pente, le revêtement, le paysage soient attractifs
tout ceci est évidemment interdit, spécialement à Paris, où d'après l'article 113 de l'ordonnance du Préfet de Police du 25 juillet 1862 (!), « ce type d'équipement ne peut être utilisé comme un moyen de déplacement ». Etant donné que je ne l'utilise que pour me balader et faire les courses, je reste à 45 ans, un jeune délinquant pratiquant un jeu dangereux.

Maintenant, ça me ferait plutôt plaisir ;) et je me demande ce qu'il en est pour le Segway, un autre engin qui me fascine depuis quelques années...

Chris.


dimanche 25 janvier 2009

Faudrait pas vieillir (1)

Juin 2008

Après 25 ans de suspension d'activité skateboardesques, j'ai acquis en jai dernier un engin comme je n'en rêvais même pas, mais hum la technique ne suit plus... I can't get no satisfaction d'être le plus fort...

J'espère refaire le film en 2009 avec un peu moins de ridicule.

Chris.

mardi 20 janvier 2009

2009 : la jachère

Jachère (cf. wikipedia) :


Cette préparation consiste en plusieurs labours dont le but est de détruire les adventices, ensevelir la fumure et accélérer la décomposition de la matière organique. Contrairement à l'idée couramment admise, la jachère n'est pas un repos de la terre. En effet, la reconstitution des stocks minéraux du sol est beaucoup plus lente.

Sans apports extérieurs de fumier, il n'y a pas de renouvellement de la
fertilité.

Je crois que ça résume bien comment j'envgisage 2009, au lu d'un certain nombre d'articles et de documents plus ou moins pointus.

Je pense que ce sera une année de transition : l'ancienne culture - une pseudo-science économique dogmatique et néfaste - ne produit plus, elle a atteint ses limites après avoir fourni des résultats parfois intéressants. Tout comme sur l'humain, certains produits nocifs (alcool, tabac, coke, etc.) produisent au début des effets agréables, facilitent la vie, parfois la performance et puis au bout d'un certain temps on finit par le payer avec l'habitude, l'addiction, l'exclusion et les problèmes de santé.

Il me semble que notre phase de capitalisme théorisée à la fin des années 50 et appliquée depuis les années 70 progressivement dans le monde entier nous a fait bien du mal, mais ne nous tuera probablement pas.

Time for rehab !




Une #{|@^{| de période difficile se présente : 2009, donc on arrache tout, sans trop de volonté et bien des regrets... et si ça reprenait... un regain ? Et on arrivera comme ça en 2010, avec des constats, des prises de consciences de plus en plus sévères.

Quel fumier, quelle durée, qui sait ?

Chris.

jeudi 15 janvier 2009

La neige à Paris

La neige s'est installée le 7 et elle a tenu une semaine, en voici quelques souvenirs

Lundi 7, au lever du jour :





De Paris
Mercredi 9 :




De Paris
Chris.

mardi 13 janvier 2009

Flashback 2008




2008, une étrange année, à la fois attendue et redoutée. Je ne chercherai ni à la définir, ni à en dresser un réel panorama. Ces dernières semaines, j'avais collecté quelques liens susceptibles d'alimenter ma réflexion et d'en faire un digest sous forme de beau post synthétique, intelligent, définitif. Ce sera un peu plus bâclé et focalisé.

Ce qui m'intéressait était à l'origine évidemment la crise, en ce qu'elle pouvait avoir d'inquiétant mais aussi peut-être d'intéressant : un monde nouveau allait-il germer dans ce fumier ? La fin du capitalisme et le début d'une nouvelle ère ? Enfin, le dos au mur, de nouveaux choix écologiques, sociétaux, économiques allaient-ils se profiler et dessiner un futur certes pas vraiment rassurant mais certainement excitant ?

13 jours dans 2009, dans ces périodes de temps contracté, c'est déjà long, et je sens que mon point de vue évolue déjà, du fait de la situation internationale et de ce que je lis en ce moment. Ma crainte est que simplement, stupidement mais oh si logiquement rien ne changera en fait. 2009, 2010... juste un peu pareil et probablement juste un peu pire à chaque nouvel an.

Exemple : la situation en Palestine. Sans jouer aux experts, on peut facilement spéculer sur le fait que les forces économiques en jeu en Israël n'ont pas d'intérêt à ce que la paix s'installe entre arabes et juifs. Il serait éclairant de s'intéresser au marché de l'armement et de la sécurité privée en Israël et se demander s'il existe un autre secteur plus porteur que la guerre dans cette région. Je me trompe peut-être, je l'espère.

Comme maintenant tout est globalisé, des événements au Moyen Orient avaient des effets immédiats plus ou moins visible dans notre quartier Litte Jerusalem, j'ai l'impression, à entendre les comptes-rendus d'actes antisémites que le séisme peut secouer jusque dans nos campagnes. Pareil, mais juste un peu pire cette année.

Quelle que soit l'issue de cette guerre, le Hamas est déclaré gagnant par les experts de la région. Et les populations compteront leur morts, rasembleront leurs armes et leurs haines pour le prochain coup. Les économies iront dans le matériel de guerre et de sécuirité. Finies les bombes au phosphore de 2006, les nouvelles armes ayant fait leurs preuves pourront inonder le marché mondial. Pareil, mais juste un peu pire la prochaine fois.

L'impression que j'ai de tout ce qui se passe ailleurs, ici, à tout niveau est ucelle d'une progression de la violence institutionnelle. Ici c'est un président qui décide et qui exige soumission des individus et des institutions : il devient dangereux d'exprimer esprit de subvertion et de rébellion, fut-elle non-violente et -probablement- justifiée. En Grèce et peut-être en Iran, c'est idem, mais juste un peu pire. Bref, il ne fera pas bon être jeune et pas content en 2009, encore moins qu'en 2008.

Une société qui évolue vers plus de répression, de compétition, de concurrence, de pression, d'arrogance des puissants et d'exigence de soumission envers les plus faibles. Ca se présente assez mal, surtout que je ne sens pas vraiment de recherche de remise en cause, ni en haut ni en bas.

On verra bien. En attendant, ceux qui ont le mot de passe peuvent aller voir notre résumé familial de 2008 en diaporama. Ou essayer de joindre le pavillon des pivoines et prendre une bouffée d'air frais. Ou un coup de pâté, merci papa ;).

Chris.