lundi 26 janvier 2009

Skateboard diaries : je reste hors-la-loi




Clément m'ayant parlé du film Les seigneurs de Dogtown, j'ai ainsi redécouvert mes modèles de jeunesse, mes idoles qui n'étaient pas alors vraiment des personnages bien identifiés pour nous, je me souviens surtout de Stacy Peralta et de Tony Alva, dont Tristan a toujours une de ses célèbres planches de la fin des années 70, encore en vente aujourd'hui.
Maintenant, je sais d'où ils viennent : Dogtown, quartier de Venice, CA. Ils ont maintenant des visages, une histoire et surtout je les vois enfin leurs gestes se dérouler. Eh oui à cette époque-là, au fin fon de ma montagne, pas de presse étrangère (en tout cas c'était cher et nécessairement par abonnement) et évidemment pas de films, pas d'internet, juste quelques photos et pas mal d'imagination.
Déjà que le skateboard a occupé la majeure partie de mon temps libre entre 1977 et 1980, si j'avais connu la grâce des mouvements et le parcours des Z-Boys, je me demande ce que j'aurais fait une fois mon bac en poche...

Depuis cette époque, le skateboard a toujours été un problème urbain, même dans les petites villes de campagne, dans la mesure où les skaters partagent chaussée et trottoirs avec le reste de l'humanité.

La création de skateparks et la pose de rampes n'a pas complètement règlé les problèmes :
  • les adeptes des pratiques radicales sont toujours à la recherche de nouveaux territoires urbains, de nouveaux spots faits de murets, de rambardes, d'escaliers,
  • les adeptes plus roots comme moi ne peuvent pas s'empêcher de descendre les rues, les routes, pourvu que la pente, le revêtement, le paysage soient attractifs
tout ceci est évidemment interdit, spécialement à Paris, où d'après l'article 113 de l'ordonnance du Préfet de Police du 25 juillet 1862 (!), « ce type d'équipement ne peut être utilisé comme un moyen de déplacement ». Etant donné que je ne l'utilise que pour me balader et faire les courses, je reste à 45 ans, un jeune délinquant pratiquant un jeu dangereux.

Maintenant, ça me ferait plutôt plaisir ;) et je me demande ce qu'il en est pour le Segway, un autre engin qui me fascine depuis quelques années...

Chris.


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