En regardant la carte, on s'aperçoit qu'on peut aller à Lens (pour voir le Louvre !) en prenant un bras de canal sur la gauche.
C'était une mauvaise idée. Très mauvaise. Après 6 ou 7 kilomètres sans souci malgré une eau pas très propre (branchages, bouées anarchiques...), le moteur a une brusque baisse de régime car l'hélice est bloquée par du plastique. On n'avance plus. Pendant quelques minutes, on gère l'urgence comme ion peut. Il faut réussir à dégager l'hélice en faisant tourner le moteur à fond, éviter que le bateau ne vienne s'échouer sur la rive. On y arrive tant bien que mal et c'est alors que la fumée envahit la cabine. Une fumée à l'odeur de caoutchouc. Le moteur a tellement chauffé que les joints en caoutchouc de l'échappement ont brûlé. Et au même moment l'alarme de cale se déclenche.
On ne peut pas continuer sans réparer. Jean-Louis amarre le bateau où il peut : on est sous un pont, à l'ombre !!! Aujourd'hui il va faire pas loin de 40 degrés...
Après une visite de Chris au casto le plus proche et quelques heures dans le moteur, Jean-Louis émerge et ça semble ok. C'est le pot d'échappement qui est percé. L'eau qui sert à le refroidir se répand dans la cale... Il a réparé avec du mastic. C'est alors que j'entends un bruit d'eau à l'arrière. Mauvaise nouvelle : ça fuit aussi là. C'est une réparation de fortune qui nous permet de rejoindre le canal sur lequel on était ce matin et on trouve un endroit sympa pour la nuit, le long d'un parc. On a chaud. Chris et Diane s'assoient à l'arrière et trempent les pieds dans l'eau. C'est bon et ça rafraîchit !
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