jeudi 28 août 2008

Paris est un luxe nécessaire

Depuis que j'y suis venu au début des années 80 puis que je suis "monté à Paris", j'ai toujours considéré qu'habiter Paris était une sorte de privilège dans la mesure où l'on a fait ce choix et non subi.
Faut dire que mes premières escales parisiennes ont été dans un quartier très bourgeois chez des gens au standing qui va avec. Je me suis même trouvé à fréquenter une actrice qui maintenant ne nous reconnais plus depuis des lustres. Je savourais de rentrer tous les soirs en traversant des décors de carte postale, traînant au Trois Mailletz (au début des années 80, régnaient dans cet endroit une ambiance et une convivialité vraiment exceptionnelles). Bref j'étais appâté par cet environnement proche des clichés habituels en oubliant un peu certains pré-requis pour la vivre.

Après quelques années en proche banlieue, je suis de retour à intra muros depuis 1995, avec un train de vie disons moins élevé , qui m'a poussé vers les quartiers du nord-est. Ensuite, mon installation dans le quartier de la Villette a coïncidé avec la rencontre de Carole.

Ce quartier du bassin est donc très lié à notre nouvelle vie commune et désormais familiale.
L'augmentation des prix d'achat des logements (et leur rareté sur le canal) conjuguée à mon indécision nous ont cantonné à la location.

Est-ce un bon choix ? Ni certainement le meilleur (l'argument de payer les loyers vs . acheter pour constituer un patrimoine n'est pas négligeable bien que néanmoins discutable en ces temps incertains) ni, de notre point de vue, le pire car c'est pour nous un moyen d'échapper à une certaine médiocrité.

Nous sommes donc très fiers d'habiter ce secteur un peu atypique dans la géographie parisienne, mais qui en devient de moins en moins contournable par le touriste comme par l'indigène oisif.

Quelques-unes de nos photos du bassin, du canal et de Paris en général.

Voilà donc ces lieux que nous retrouvons sans trop de blues de la rentrée si ce n'était ce fichu temps, ce foutu gris qui imprègne rapidement le moral des gens de cette région et lavera les peaux et les idées colorées de certains. Nous ferons en sorte que cela ne nous concerne pas.

jeudi 7 août 2008

Les jeux gogolympiques ouvrent...

Demain le 8, ce sera le délire, l'extase fraternelle planétaire, l'idéal humain célébré dans une œuvre de Georges Pérec, qui j'espère est disponible dans chaque librairie olympique, à savoir W ou le souvenir d'enfance.

Nous allons donc souffrir quelques semaines comme chaque mois d'août tous les 4 ans et après juillet comme chaque année avec le tour de France. Mais les J.O. c'est quand même autre chose que le truc franchouillard ambigu : ça c'est du vrai lavage de cerveau !

Cette année l'organisation la plus opaque qui soit et probablement une des plus corrompues se compromet avec l'état chinois, une sorte de dictature collectiviste-libérale. Le business de la CIO company consiste à organiser avec le mieux offrant une attraction médiatique à alibi sportif apte à drainer des milliards de $.

Le reste n'est que marketing pour les uns, propagande pour les autres. Si vous ne voyez pas ça et ricanez en regardant les pubs des marques d'équipement sportif ("deviens ce que tu es", "juste fais-le"...) tout en vous enthousiasmant pour ce grand moment de fraternité, eh bien je crains que vous ne fassiez partie des gogos. Vous êtes celui qui fixe le doigt sans voir la lune.



Je pense que la meilleure des choses à faire est de ne pas s'y intéresser, ne pas les regarder à la télé, ne pas acheter de presse s'y référant trop lourdement, etc. Il faut dégonfler cette bulle d'abrutissement qui va répandre son gaz à partir de demain. Ce système ne fonctionne que parce qu'il y a des spectateurs, le peuple chinois ne gagnera rien de cet événement, son gouvernement a tout fait pour n'y rien perdre, la superbe prestation sarkozyenne en sera l'écho français.

Je ne suis ni activiste ni engagé politiquement, alors je vais simplement essayer de passer mes vacances sans honte ni rage.

Ce sera quand même difficile.

vendredi 1 août 2008

Travaux de printemps

Ca faisait des années que j'en rêvais...


















Dans notre appartement, le couloir était... moche. Un papier peint beigeasse, plus ou moins abimé... Bref, j'avais envie de couleur, et pas n'importe laquelle ! J'ai donc pris mon téléphone, cherché un peintre sympa (merci à lui) et c'était parti.


Evidemment, j'avais fait l'erreur d'acheter de la peinture dans le célèbre-magasin-de-bricolage-que-je-ne-vais-pas-citer-ici. Mon gentil peintre m'a vite fait comprendre que ce n'était pas le bon choix et je suis donc allée chez Décor + (1 place des Fêtes 75019 Paris).




Voilà le résultat :



Bon là c'était pas tout à fait fini, alors on voit des traces, mais maintenant c'est superbe ce vert pomme flashy... Ca me met en forme le matin !







Comme il faut battre le fer tant qu'il est chaud, on s'est aussi attaqué à la cuisine : blanche elle était, blanche elle est restée, mais j'avais dans l'idée de peindre en couleur ce mur là :






Fallait oser...














Allez une petite dernière ?

Bref je suis vraiment très contente du résultat... Il faut bien dire, on aime le rose dans la famille...